Les Rocheuses

À Calgary, papa repart et je récupère Guillaume et Maude, sa copine. Nous prenons la route des Rocheuses. On commence à chercher un camping pour notre première nuit : celui du canyon Johnston est plein, le suivant aussi. Tant pis, on verra ce soir. Par contre, on aperçoit déjà un ours noir ! On se gare sur le parking de Moose Meadows et on part pour une grande promenade.

On grimpe pendant 6 km  dans la forêt et on débouche dans une belle prairie alpine avec une drôle de particularité : des sources d’eau forment des bassins bleu-vert. On voit des bulles remonter à la surface. Une rivière ravit les garçons qui peuvent y jeter des cailloux.

 

 

On choisit de redescendre en longeant le canyon Johnston ; comme il est assez tard, la foule a disparu.

 

Arrivés en bas, il nous faut marcher 3 km sur la route pour rejoindre notre parking ! Mes 4 ados ne sont pas super motivés. Je décide de faire du stop (pour la première fois de ma vie, je crois) et une gentille famille de l’Alberta s’arrête immédiatement. On va dormir sur un grand parking pour tous les camping-car comme nous qui n’ont pas de place dans les campings. Belle 1ere journée !

 

Au réveil, il ne fait que 9°C dans Caracol ! Pas chaud, chaud les nuits dans les Rocheuses. Les prochaines nuits je mettrai le chauffage pour maintenir la température vers 13-14°C, ce sera plus raisonnable. Je roule assez tôt pour partir à la recherche d’une place dans un camping premier arrivé – premier servi.  Défi réussi ; nous voilà installés sur un super emplacement dans la forêt, à quelques mètres de la rivière. On installe la tente pour Guillaume et Maude.

 

L’après-midi, on va faire une belle rando au bord du lac Bow, puis jusqu’aux chutes du glacier Bow (500 m de haut).

 

Vous voyez les petites plaques de neige à droite ? Mes 3 garçons, pas fatigués par notre marche décident d’aller toucher la neige !

 

La fumée des incendies certainement pas très loin, voile le ciel. Interdiction de faire du feu au camping, le risque d’incendie est extrême.

 

Nous faisons un premier essai pour atteindre le lac Moraine, mais à 10h, la route est fermée, le parking est plein ! Pas grave, on a du temps devant nous ; on reviendra plus tôt demain. On passe la journée tranquillement au camping, on fait une petite ballade qui se termine au bord de la rivière pour prendre le goûter, les ados enchainent les parties de Rami, Uno, Nain Jaune, pouilleux….

 

 

Jeudi, objectif le lac Moraine pour la 2^e fois. Réveil à 6h30 et une heure plus tard, je fais un super créneau (le 1^er avec Caracol) et prend la dernière place disponible pour les camping-cars ! Nous allons admirer le lac qui attire tant les touristes (il faut dire que la couleur est extraordinaire),

 

 

 

 

 

puis nous partons pour une randonnée jusqu’au lac Consolation. Décidément, la montagne est magnifique. Tous les jours, des nouvelles promenades et toujours autant d’émerveillement.

 

 Lac Helen, une grande rando de 12 km et 455 m de dénivelé pour atteindre un joli petit lac de montagne. Nous voyons quelques marmottes. 

 

 

 

Samedi 22, Thomas nous rejoint. Nous allons à Banff le retrouver. Nous en profitons pour faire une grosse lessive (14 $ pour une grosse machine !!!) et des courses. Nous voici 6 à bord.

Pour aller au lac Louise, nous devons adopter la même technique que pour le lac Moraine : départ du camping à 6h45 pour atteindre le parking avant l’arrivée de la foule. Mission accomplie. Pendant que le reste de la troupe dort encore, je pars faire une petite ballade (3 km) pour grimper jusqu’à un belvédère qui permet d’admirer la couleur étonnante de ce lac. Une heure plus tard, je suis de retour et nous prenons notre petit déjeuner.

 

 L’après-midi, nous partons pour une grande et belle randonnée (15,5 km). Nous longeons le lac Louise puis nous nous enfonçons dans la vallée des 6 glaciers. En chemin, nous découvrons un tunnel de glace. C’est impressionnant et bien frais ! Nous revenons un peu sur nos pas et partons à l’ascension du mont Big Beehive (2km de pente bien raide). J’arrive en-haut un peu à plat, mais la vue en vaut vraiment la peine. Nous devons maintenant tout redescendre en passant par le lac Agnès et le lac Mirror.

 

Après 6 nuits, nous quittons le camping Mosquito et montons 100 km plus au nord. Nous trouvons un emplacement au camping Wilcox avec une très belle vue.

 

 

 

Nous sommes tout près du glacier Athabasca. Une petite marche nous permet de nous en approcher mais nous ne pouvons pas marcher dessus ; c’est trop dangereux. Une belle rando sur le col Wilcox nous offre une vue grandiose sur le glacier et les montagnes environnantes. On a même la chance de voir un groupe de 5 mouflons.

 

Mais pourquoi est-ce donc interdit de faire des Inukshuks ici ? Cela ne freine nullement Martin !

 

 

 

En montant sur le chaînon Parker, on découvre une vallée sauvage, celle du glacier Saskatchewan, bien plus grand que le précédent, mais tout à fait inaccessible donc bien plus préservé. Sur le chemin, on voit plein de pierres avec des fossiles de coraux, signe qu’il y a bien longtemps cette montagne de 2300 m était sous le niveau de la mer !

 

Nous reprenons la route vers le sud et nous nous arrêtons au canyon Mistaya et au lac Peyto.

 

 

Pour notre dernier jour dans les Rocheuses, nous retournons au lac Moraine avec Tom.

 

 

 

On a beau y arriver à 7h05, les quelques places pour camping-cars sont toutes occupées. Y en a-t-il qui dorment sur place ? C'est pourtant interdit. Je me mets sur une place pour autobus en espérant le départ d'un camping-car. 10 minutes plus tard, c'est chose faite. Ouf ! Nous allons pouvoir prendre notre petit-déjeuner et partir pour notre dernière rando : le lac Eiffel et la vallée des 10 pics.

 



 

 Voilà, notre séjours de 12 jours dans un décors de rêve s'achève.
Place maintenant à de nouvelles découvertes.