La grande traversée

Mercredi 5 juillet, nous voilà partis, plein ouest, direction Calgary.

Nous avançons tranquillement jusqu’à la rivière des Outaouais, frontière entre le Québec et l’Ontario. Nous trouvons un chouette endroit de bivouac, très calme, à Portage du Fort. Les garçons jouent à Stratego pendant longtemps ; ils rigolent bien.



En quittant la maison, nous avons oublié de remplir notre jerrican d’eau potable (nous ne buvons pas l’eau de la cuve ; elle sert pour la vaisselle ou la toilette). Nous allons donc en acheter au dépanneur pas loin.

Je retrouve avec plaisir la vie en camping-car, simple et libre.

Les heures de route sont entrecoupées de pauses pour manger, faire des courses, jouer, admirer la beauté des lieux…

  

 

La traversée de l’Ontario est une succession de longues montées et de grandes descentes entre les sapins et les lacs. On longe une grande partie du lac Supérieur.

 

 

 

 

Le Manitoba et la Saskatchewan sont bien plats et recouverts de grands champs cultivés, mais nous faisons quelques détours pour y découvrir des petits trésors : Spruce Woods Provincial Park, la vallée de la rivière Qu’Appelle (on aperçoit même un orignal sur les collines au bord de la route), Great Sand Hills.

 

 

 

 

 

 

Après le diner, je pars seule me promener. L’air est plus frais. Je marche à travers la prairie jusqu’à une dune plus éloignée. Personne aux alentours. Le soleil se couche ; la lumière est belle. Je profite pleinement de ce moment.
Je lis en ce moment un livre qui semble écrit pour moi (je me reconnais beaucoup dans Camille, l’héroïne) : Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une (de Raphaëlle Giordano).
Ce voyage me conforte dans notre choix de nouvelle vie. Quelle satisfaction de se sentir bien et maître de sa vie !

 

Nous arrivons dans l'Alberta, et nous arrêtons dans le camping de Dinosaur Provincial Park.

 

 

Un des deux serpents à sonnette vu proche du camping !

 

Nous arrivons à Calgary comme prévu, le 15 juillet. Nous avons parcouru 4200 km en 10 jours.

Le séjour de papa avec nous se termine. Sa compagnie a été très agréable. Il a surement dû prendre sur lui pour accepter, sans jamais se plaindre, le manque de confort, la nourriture simple et peu variée, le bruit des garçons quand ils jouent ou se disputent… Merci !

Quelques uns de nos merveilleux bivouacs