Du golfe du Mexique à la mer des Caraïbes

 

 

Notre parcours

 

 

Nous continuons notre chemin en longeant un moment le golfe du Mexique.

Nous faisons un arrêt sur la Costa Esmeralda, au camping-hôtel, Sun Beach.

La côte est riche en petits campings, mais nous avons mis du temps à trouver notre bonheur ; nous sommes un peu exigeants parfois : on veut un endroit joli, agréable, avec un accès à la mer, du Wifi, pas trop cher et si possible avec une piscine. Rien que ça ! Eh bien, après 6 arrêts, nous élisons Sun Beach comme vainqueur.

 Nous y passons 3 jours, comme en vacances (le voyage, ce n’est pas toujours des vacances…).

 

 

 

Ces journées relax dans un cadre enchanteur, partagées entre baignades, promenades sur la plage, cuisine, mise à jour du blog, travail, sont propices à la réflexion. Comment choisir sciemment de retourner vivre à Montréal avec toutes les difficultés qui nous ont fait quitter cette vie (rythme de vie acharné, circulation, neige, tensions familiales…) ou de rentrer en France vers un inconnu rempli d’inquiétudes (tout vendre à Montréal, organiser un déménagement outre-atlantique en quelques semaines, tout reconstruire en France, quelles conditions de travail pour moi dans l’éducation nationale, déraciner Eliott et Martin qui vivent au Canada depuis leurs 3 ans, quel avenir pour des jeunes  dans une France morose, laisser Manon et Guillaume finir leurs études à Montréal…). Quelle vie pouvons-nous nous créer pour qu’elle convienne à tous ? Nous n’avons pas encore trouvé de réponse…

 

 

Nous reprenons la route et toutes ses embuches pour aller passer Noël dans un autre bel endroit.

 

 

Nous voilà dans la jungle maintenant.

Nous visitons la réserve Nanciyaga avec un guide qui nous donne des informations sur la culture Olmèque.

 

 

 

 

Nous mangeons au restaurant ; notre repas de Noël. Encore une fois, bon, copieux et pas cher.

 

 

Lors d’une promenade, nous voyons des singes se balancer tout en haut des arbres, des aras rouges, des toucans… Que c’est chouette de revoir (comme pendant notre premier voyage) tous ces animaux en liberté ! Martin nous dira d’ailleurs que c’est la meilleure journée du voyage.

 

 

 

 

S’en suivent de longues journées de route pour atteindre Playa del Carmen. Guillaume nous y rejoint dans quelques jours. Nous essayons quand même de faire des arrêts dans des endroits sympas en fin de journée.

La Venta, village avec un site archéologique olmèque.

 

 

Isla Aguada, bivouac sur la plage. Baignade avec les pélicans.

 

 

Cenote X-Batun. On a tellement chaud. Que ça fait du bien !

 

 

 Valladolid et le cénote Zaci, en plein milieu de la ville.

 

Enfin, Playa del Carmen. Cette ville grouille de monde, aucun endroit pour se stationner, pas moyen d’atteindre la plage. On repart aussi vite qu’on y est rentré ! Vite, vite, il faut trouver une solution de repli. Guillaume arrive demain sur l’île de Cozumel, juste en face, accessible en ferry (à pied). Où va-t-on se poser pour l’attendre ? Finalement, on roule vers le sud. Mais toute la côte est cachée derrière de grands hôtels et la mer est inaccessible. Nous finissons par rejoindre Akumal (à 30 km) que nous connaissons déjà. Impossible de se garer comme il y a 6 ans sur le parking de la plage publique (bien trop de monde), mais dans le petit village de l’autre côté de la 4 voies, un grand terrain de sport nous tend les bras. Ouf ! Il est suffisamment tôt pour qu’on aille se rafraîchir dans la mer (à 15 min de marche).

 

Demain, on retrouve notre grand Guillaume pour 15 jours. On est bien impatient !